Etat des lieux de l'évolution du concept de diaspora et plus particulièrement de son questionnement face à d'autres concepts : transnationalisme, cosmopolisme et créolisation. Ce volume décrit les discontinuités de l'expérience diasporique, mais également les négociations en cours... (extrait de la quatrième de couverture).
A partir de l'histoire de l'anthropologie, cet essai met en perspective les notions d'identité et de nation, en se réferant à des exemples fictifs du passé tel que le pur Celte de Padanie en Italie, l'Hindou-hidouiste à racines védiques dans l'Inde contemporaine, le Japonais né de la terre des dieux avec une volonté d'être autochtone, etc.
Suite à la création d'un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale par Nicolas Sarkozy, élu président de la République en 2007, huit historiens de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration ont démissionné et ont lancé une pétition signée par plus de 10 000 citoyens en moins d'une semaine. L'auteur explique les raisons de ce mouvement. Il montre que la logique identitaire, née au XIXe siècle, a depuis constamment alimenté les discours nationalistes. Il rappelle que au cours des années 1980, c'est Jean-Marie Le Pen qui a popularisé l'expression « identité nationale » pour stigmatiser les immigrés. (Extrait de la quatrième de couverture).
Pourquoi les diasporas, tenues en suspicion par les Etat-nations contemporains, sont-elles devenues l'objet d'un véritable culte ?; Pourquoi le modèle de la diaspora s'étend-il à tous les peuples dispersés ? Comment en est-il venu à désigner toutes les revendications identitaires, des cultures régionales aux pratiques religieuses, des modes de vie aux mobilités sociales ? Ce livre prend la mesure du phénomène dans toutes ses dimensions sociales et politiques. (Présentation éditeur)
" Notre réalité tout entière est devenue cosmopolitique ". La résistance, particulièrement la résistance à la mondialisation, entraîne en même temps une mondialisation politique. Pour chaque nouveau risque global, le choc produit fait surgir des opinions publiques d'envergure mondiale. Par là même, le cosmopolitisme " a cessé d'être une simple idée d'avenir controversée ". Il est ce nouveau réalisme, qui se traduit par notre façon à tous de vivre ensemble dans une situation de mélange culturel. Un regard capable d'être en même temps sceptique, sans illusions, auto-critique...
Cet article cherche à montrer jusqu'à quel point la droite radicale contemporaine des Etats-Unis, de la France et de l'Allemagne a réussi à faire figurer parmi les préoccupations politiques son message ethnocentrique, modifiant ainsi son discours dominant sur l'identité nationale.
Le mouvement skinhead se compose de deux entités : les skinheads racistes-nationalistes et les skinheads antiracistes. S'inspirant des théories psychosociologiques relatives aux représentations sociales et aux minorités actives proposées par Serge Moscovici (respectivement en 1961 et 1979), il décrit les styks de comportement précis de chaque groupe skin, leurs divergences et leurs ressemblances, et analyse la façon dont la société, aidée par les media, ne retient qu'une seule représentation sociale, celle des skinheads nationalistes. Malgré l'univocité de la représentation, ce qui ressort de 19 entretiens avec les skinheads, c'est l'idée de pluralité identitaire (essentiellement politique et musicale) combinée à un ancrage urbain très important. (Résumé de l'auteur)
En hommage à Pierre Hassner, penseur de la violence et de la paix, ce livre rassemble quelques uns de ceux qui l'accompagnent ou le suivent dans sa réflexion sur les relations internationales. Les thèmes abordés dans l'ouvrage - violence, guerre et paix, nationalisme, démocratie, quête de l'identité et de l'universel, place de l'individu dans les relations internationales - proposent au lecteur une clé de lecture pour comprendre le XXIe siècle, et une clé de relecture du XXe siècle, à l'appui des grands philosophes, de Machiavel à Kant. (4e de couverture)
Dans cet ouvrage A. Sayad évoque la nécessaire reconstruction de l'identité nationale algérienne, forgée jusqu'ici exclusivement contre le colonialisme. La sortie de cette impasse implique la construction de l'histoire, " l'histoire au service de la recherche identitaire. " : " l'aliénation coloniale à laquelle la décolonisation n'a pu mettre fin, jointe à l'aliénation post-coloniale qui lui a succédé . ont fait de la sorte qu'il n'est d'histoire de l'Algérie qu'une histoire mutilée.Renouer les fils de l'histoire, restaurer la continuité de cette histoire, ce n'est pas simplement une nécessité d'ordre intellectuel ; c'est, aujourd'hui, une nécessité d'ordre éthique en ce qu'elle a sa répercussion sur tous les actes de la vie quotidienne de chacun d'entre nous, sur toutes les représentations qu'on se donne de nous-mêmes, de notre position au sein de la société dont nous sommes - ou serions - les émigrés. "
Ce numéro est centré sur les questions d'identité et d'appartenances qui se manifestent à travers le nationalisme, la xénophobie et l'antisémitisme.
Cet article tente de rendre compte des changements organisationnels et politiques qu'a entraînés directement ou indirectement cette violence terroriste au coeur de système de représentation de l'organisation nationaliste.
En Guadeloupe, Guyane et Martinique, l'option nationaliste, comme moyen de sortir de ce qu'il reste de situation coloniale, fait problème. Cet article a pour but d'approfondir ce que sont les fondements historiques et sociaux de ce problème et, d'autre part, de réfléchir sur les limites de la compatibilité entre la forme nationale de l'organisation politique et le plus grand épanouissement de la démocratie dans les territoires qui sont encore les départements français d'Amérique.
Nationalismes, minorité, identité, communauté... Ces termes qui ont fait un retour en force dans les années 1990 prennent une résonance particulière en Méditerranée orientale, des Balkans à l'Egypte en passant par la Turquie et le Proche-Orient. Il s'agit là d'un espace traversé par trois dynamiques politiques majeures : affirmations nationales vigoureuses pour compenser une légitimité étatique souvent précaire, mobilisation de l'ethnicité à l'intérieur des ensembles politiques existants, organisation transnationale des identités à la faveur du développement des diasporas et de l'essor de l'immigration. Tous ces phénomènes redéfinissent insensiblement la place de l'Etat, les relations entre groupes, bref, les contours du nationalisme sur le flanc oriental du bassin méditerranéen.
Etude de la population réunionnaise qui, par sa diversité, représentent une population d'étude intéressante pour saisir les mécanismes de construction d'une identité de peuple qui revendiquerait sa spécificité face à la France métropolitaine.